Jour 4 : Bivouac
- Adrien Peyrat
- 19 avr. 2016
- 2 min de lecture
« Des brises invisibles tendaient une forêt de voiles et de vergues, entortillaient flammes et enseignes dans un entrelacement de vaguelettes et de courbes, parallèles aux ondulations de l’océan. »
Jean Philippe Jaworski


Pendant que Marc termine le briefing météorologique à l’attention des skippers et qu’il profite d’une journée en mer, l’équipe du trophée terre se dirige vers les monts d’Arrée. Au programme pour Benjamin, Axel et Adrien : un départ depuis l’abbaye du Relecq vers les points culminants du Finistère. Nous entamons fort car l’appétit et l’attrait de la route nous absorbe. Aucune faute de parcours à signaler, mais des côtes qui n’en finissent jamais et beaucoup de plaisir dans les descentes. Tout ceci dans la boue, les cailloux et parfois les pieds dans l’eau ! Nous nous encourageons mutuellement et Axel s’occupe de monter les vélos lorsque ses compagnons d’aventure posent les pieds à terre. Au milieu de ces monts et forêts, nous dévalons des marches et chantons le refrain de la météo ! Les 18 km ne nous ont pas arrêtés, l’épreuve terminée, une autre se présente et Axel qui commence à s’ennuyer propose de se charger du tir lors du biathlon. Le garçon aurait pu le faire les yeux fermés, mais par humilité, il dégomme tous, les yeux grands ouverts et le sourire radieux (avec un fusil à la main, et ce sourire on en aurait presque peur !). C’est donc la peur au ventre que Benjamin et moi fuyons devant Axel, qui se charge de valider les balises lors de la course d’orientation. Malgré une balise récalcitrante dans les ruines de l’abbaye, l’équipe avance. La rencontre avec une vache bretonne (r)éveille en moi une douleur à la jambe mais je poursuis l’aventure jusqu’à la ligne d’arrivée, que nous manquons lors du sprint final, ce qui nous oblige à faire demi-tour ! Belle journée sportive pour les bonhommes, nous sommes ravis d’aller encourager « Just for foehn ».

Quant à moi, j’utilise mon joker médical, demain Marc cumulera prévision et sport après la nuit au bivouac. Ainsi du sang neuf arrive dans l’équipe !
Adrien Peyrat
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